Société

Côte d’Ivoire-Santé

Le taux de la mortalité maternelle est "inacceptable" en Afrique subsaharienne

Le  taux de la mortalité maternelle est "inacceptable" en Afrique subsaharienne Un atelier pré-congrès en prélude au 3e congrès des sages-femmes s'est ouvert à Abidjan le lundi 24 octobre 2022.
Abidjan, Côte d’Ivoire (Top News Africa) La présidente de la Fédération des associations des sages-femmes de l'Afrique Francophone (FASFAF), Héloïse Adandogou d'Almeida, a estimé, lundi, que le taux de la mortalité maternelle est "inacceptable" en Afrique subsaharienne et demeure "préoccupante", à un atelier pré-congrès en prélude au 3e congrès des sages-femmes à Abidjan.
"Malgré les progrès enregistrés dans le domaine de la santé, la situation de la mère et de l'enfant reste encore préoccupante. La mortalité maternelle, néonatale, infento-juvenille représente encore des niveaux inacceptable dans les pays subsahariens", a déclaré Mme Adandogou.

Le thème de cet atelier pré-congrès est, "contribution des sages-femmes à la santé maternelle et néonatale en Afrique francophone". Il va meubler les assises sur deux jours et sera longuement débattu par les représentantes des 17 pays membres de la FASFAF.

Les rapports 2015 de l'OMS, de l'UNFPA, de l'UNICEF et de la banque mondiale sur les évolutions de 1990 à 2015 de la mortalité maternelle dans le monde indique que le ratio de la mortalité maternelle était 546 décès pour 100 000 naissances vivantes en Afrique subsaharienne. 

La quasi-totalité des pays francophones y sont classés dans la catégorie des pays n'ayant pas fait de progrès suffisants en matière de réduction de la mortalité maternelle, a-t-elle ajouté.

Mme Adandogou a aussi indiqué qu'en 2021, le personnel sage femme pour répondre aux besoins mondiaux est de 75% contre 41% particulièrement dans les pays à faible revenu, notant un manque de plus un million à travers le monde.

Intervenant aussi à l'ouverture de cet atelier pré-congrès, le représentant résident en Côte d'Ivoire de l'OMS, Jean-Marie Yameogo a soutenu pour sa part que dans le monde six grossesses sur dix se terminent par un avortement provoqué et un avortement sur deux est réalisé dans les mauvaises conditions, notant aussi que trois femmes sur dix ne bénéficient pas de prise en charge postnatale de qualité.

Après Bamako en 2015 et Ouagadougou en 2018, la FASFAF se réunira à Abidjan pour évaluer le chemin parcouru et envisager l’avenir.

DNG/ls/Top News Africa

Publié le lundi 24 octobre 2022

Top Dossiers

Fil des news

lundi 18 août 2025 Au Burkina, la Coordonnatrice résidente de l’ONU déclarée persona non grata
lundi 18 août 2025 Burkina : la dépouille de l'influenceur Alino Faso rapatriée de Côte d'Ivoire
dimanche 17 août 2025 Les charges de l'ambassadeur KKB désormais étendues à Sao Tomé-et-Principe
samedi 16 août 2025 A Yopougon, Laurent Gbagbo relance le débat sur le mandat présidentiel ivoirien
samedi 16 août 2025 La CIE s’équipe en véhicules Kpandji, un savoir-faire industriel 100 % ivoirien
samedi 16 août 2025 Ukraine : Trump et Poutine en quête d’un compromis à Anchorage
samedi 16 août 2025 Le Bénin se prépare à rapatriement volontaire de ses ressortissants du Gabon
jeudi 14 août 2025 Paul Koffi Koffi présente les 100 jours cruciaux d’un président de la République
jeudi 14 août 2025 Côte d’Ivoire : le procureur appelle les médias à la responsabilité
jeudi 14 août 2025 BTS 2025 : le taux d’admissibilité atteint 40,48 % en Côte d’Ivoire
jeudi 14 août 2025 La CEI propose de tenir les législatives ivoiriennes le 27 décembre 2025
mercredi 13 août 2025 Ethiopie : le financement d’un méga-aéroport de 10 milliards de dollars prend son envol
mercredi 13 août 2025 Le PDCI dénonce une réunion d’information de la CEI relative aux prochaines élections législatives
mercredi 13 août 2025 CHAN 2024 : la CAF sanctionne le Kenya, la Zambie et le Maroc
mercredi 13 août 2025 La Compagnie ivoirienne d’électricité récompense l’excellence scolaire pour la 11ᵉ année consécutive