Dans un communiqué publié ce mercredi, le parti de Laurent Gbagbo accuse le chef de l’État de violer la Constitution et appelle les Ivoiriens à une mobilisation démocratique pour défendre l’alternance.
« La Constitution n’est pas une opinion. Elle interdit formellement un quatrième mandat », martèle le communiqué signé par le président exécutif du parti, Sébastien Dano Djédjé.
Pour le PPA-CI, cette candidature constitue non seulement un mépris des règles démocratiques, mais également « un aveu d’un pouvoir qui refuse l’alternance » et instrumentalise les institutions à son profit.
Le parti accuse le président Ouattara d’avoir « brisé les règles » au nom d’une fausse stabilité et de vouloir s’installer durablement au pouvoir. Il affirme que « promettre une transition après avoir gouverné 15 ans par la répression revient à préparer une succession, pas une démocratie ».
Se positionnant comme défenseur de la légalité constitutionnelle, le PPA-CI appelle à une mobilisation citoyenne « pour faire barrage à ce coup de force » et met en garde contre les risques de tension à venir.
« Nous tiendrons Monsieur Alassane Ouattara pour responsable des violences qui pourraient advenir », prévient le texte.
En appelant à la vigilance de la communauté internationale, le PPA-CI souhaite faire de cette élection un tournant décisif. « La Côte d’Ivoire n’est pas une monarchie, et nul n’a le droit de s’y installer à vie », conclut le communiqué.
BC/Top News Africa
Publié le jeudi 31 juillet 2025