Cofinancé par la Fondation IDH, le Groupe Barry Callebaut et l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), en collaboration avec la Fondation pour les Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), ce projet pilote vise à développer un modèle de gouvernance passagère innovant combinant conservation forestière et production durable de cacao.
Inauguré au Mont Péko, ce modèle sera potentiellement étendu à d'autres parcs dans les zones cacaoyères du pays, selon les prévisions.
Après huit mois d’exécution, il a permis d’obtenir des résultats concrets, notamment l’élaboration d’une carte d’occupation des sols, le renforcement de la surveillance du parc, l’aménagement de 600 hectares, et la mise en place de mesures à destination des communautés riveraines.
Cette deuxième réunion de son Comité technique a permis à ses membres de s’accorder sur le principe d’une seconde phase du projet dès 2026, de valider l’élaboration d’une feuille de route pour mobiliser des financements complémentaires, et d’approuver la création d’un cadre de concertation avec les partenaires techniques et financiers intervenant dans le paysage du Mont Péko.
Ce cadre viendra en complément des mécanismes existants, tels que le Comité de gestion locale, déjà en place dans plusieurs parcs sous la responsabilité de l’OIPR, et qui a démontré son efficacité en favorisant un dialogue structuré avec les communautés riveraines.
Dr Napari Elisée Yéo, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a lancé un appel en invitant toutes les parties prenantes à s’associer à l’Etat pour la bonne exécution de sa politique de préservation des parcs nationaux.
« J’invite solennellement toutes les entreprises agroalimentaires, en particulier celles du secteur cacao, à s’associer à l’État ivoirien pour la mise en œuvre de sa politique de préservation des forêts et des écosystèmes. », a-t-il lancé, exprimant l’espoir que « dans quelques années, le Mont Péko retrouve sa splendeur ».
Le Conservateur général Adama Tondossama, Directeur général de l’OIPR, a salué les avancées tout en insistant sur la nécessité de les poursuivre afin de rendre viable le Mont Péko .
« Le Mont Péko vit aujourd’hui grâce à la régénération naturelle et au repeuplement par un certain nombre d’espèces. Je vous exhorte donc à poursuivre les actions pour rendre le Mont Péko viable », a-t-il exhorté.
A son tour, Stéphanie Kadio, directrice pays de la Fondation IDH, a insisté sur l’importance de maintenir l’engagement collectif afin de mieux aider l’OIPR dans sa mission.
« Il est essentiel de consolider les acquis de cette phase pilote et de renforcer la coordination entre les partenaires intervenant autour du parc afin de mieux accompagner l’OIPR dans sa mission. », a-t-elle insisté.
Poursuivant, Dr N’Golo Fanny, Directeur exécutif de la Fondation pour les Parcs et réserves, a, pour sa part, salué le savoir-faire et le professionnalisme de cette institution tout en annonçant la mise ne place d’un guichet de fonds dédié au Mont Péko.
« Je tiens à saluer le professionnalisme et le dévouement des équipes de l’OIPR et par la même occasion, j’annonce que depuis le 15 juillet 2025, un guichet du fonds de dotation dédié au Mont Péko a été mise en place ».
Pour finir, Germain Hounkponou, responsable du programme Règlement contre la déforestation et la dégradation des forêts (RDUE) et protection de la forêt chez Barry Callebaut, a réaffirmé l’implication du secteur privé pour la bonne marche de ce projet. « C’est à nous de jeter les bases d’un projet plus grand et plus solide », a-t-il conclu.
MK/Top News Africa
Publié le jeudi 31 juillet 2025