Politique

Côte d'Ivoire-Politique

La bataille pour la présidentielle ivoirienne 2025 avant l'heure

La bataille pour la présidentielle ivoirienne 2025 avant l'heure Le marigot politique ivoirien est en ébullition en cette année 2024 qui tire à sa fin.
Abidjan, Côte d'Ivoire Top News Africa) Le marigot politique ivoirien est en ébullition en cette année 2024 qui tire à sa fin.
Les candidats à la succession du président Alassane Ouattara, dont on ignore toujours s’il briguera un quatrième mandat, se bousculent.

Pour preuve, alors qu'il est empêtré dans des ennuis judiciaires visiblement insolubles, l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, s'est fait investir par son parti, le PPA-CI, le 10 mai 2024. 

Ses partisans engagés dans la bataille pour sa réinscription sur la liste électorale, n'entendent pas se laisser distraire. Puisque pour eux, la participation de leur mentor à cette joute capitale n'est pas négociable. 

En attendant, ce dernier qui est totalement en phase avec ses militants, a lancé un appel depuis la ville de Bonoua, le 14 juillet 2024, pour le rassemblement et l’union de l'opposition pour que "le RHDP quitte le pouvoir en 2025".  

Dans cette dynamique centripète, passée l'euphorie des premiers jours qui ont vu une vingtaine de formations manifester un intérêt certain, plus rien ne bouge. C'est le calme plat. 

Du côté du PDCI-RDA, où le ministre Tidjane Thiam a succédé à feu Henri Konan Bédié, décédé le 1er août 2023, ce n'est pas la grande sérénité. Et c'est peu dire. 

Puisque Jean-Louis Billon, lui aussi intéressé par le fauteuil présidentiel, fait entendre sa petite musique en dissonance avec les participants au 8e congrès extraordinaire du vieux parti qui ont désigné l'ancien patron de Crédit suisse pour diriger le PDCI et en être surement son porte-étendard en 2025. 

Ce qui passe par la convention dont il est déjà le grandissime favori. Toute éventualité que conteste Jean-Louis Billon décidé à faire barrage aux ambitions de Thiam qu'il combat ouvertement. 

De quoi fragiliser le PDCI-RDA dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. Au grand dam des militants qui semblent désemparés face à cette rixe fratricide qui dessert l'ex-parti unique.

Quant à Blé Goudé, leader du Cojep, il clame, haut et fort, devant ses partisans rassemblés à Yamoussoukro, le  12 mai 2024, que ''2025 ne se fera pas sans nous''. Sans dévoiler davantage ses intentions. 

L'ex-Première dame ivoirienne, Simone Ehivet a annoncé, le samedi 30 novembre 2024, lors de la convention de son parti à Moossou, sa candidature à l'élection présidentielle de 2025, martelant vouloir "bâtir" une nouvelle Côte d'Ivoire.

 ''J'ai accepté d'être candidate à l'élection présidentielle d'octobre 2025 parce que je crois profondément que chaque Ivoirien, quelle que soit sa condition, est capable, s'il le veut vraiment, de transcender toutes sortes d'épreuves pour rêver, pour créer, pour bâtir et pour réussir", a-t-elle déclaré, lors de la première convention du Mouvement des Générations Capables, sa formation politique.

Pour Pascal Affi N'Guessan, ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI), qui vient de rompre l'accord de partenariat qui le liait au RHDP, une 4e candidature du président Alassane Ouattara "n'est pas acceptable". 

Désigné pour porter les couleurs de son parti en 2025, lors du 5e Congrès ordinaire du FPI à Yamoussoukro, les 8 et 9 novembre 2024, il a dévoilé sa vision pour une "nation démocratique".

"Nous porterons, en 2025, la voix du peuple de Côte d'Ivoire, ce peuple qui se sent peu respecté, peu considéré. Nous porterons son combat pour la justice et la dignité. Face aux héritiers d'un système à bout de souffle, l'alternance sera une rupture et un nouveau départ", annonce-t-il. 

Au RHDP, on est suspendu aux lèvres du président du parti, Alassane Ouattara, chef de l'Etat, qui n'a pas encore répondu aux sollicitations de ses militants pour un 4è mandat que ces derniers réclament à cor et à cri. 

Il n'empêche, il reste le "candidat naturel" de ce parti comme le répètent à l'envie ses partisans qui espèrent qu'il acceptera de faire ce 4è mandat qu'ils présentent comme le 2è de la IIIè République. 

Au final, on le voit, les états-majors des différents partis politiques sont mobilisés pour octobre 2025. En attendant, les Ivoiriens espèrent une élection présidentielle apaisée. 

HS/Top News Africa

Publié le lundi 30 décembre 2025

Top Dossiers

Fil des news

lundi 18 août 2025 Au Burkina, la Coordonnatrice résidente de l’ONU déclarée persona non grata
lundi 18 août 2025 Burkina : la dépouille de l'influenceur Alino Faso rapatriée de Côte d'Ivoire
dimanche 17 août 2025 Les charges de l'ambassadeur KKB désormais étendues à Sao Tomé-et-Principe
samedi 16 août 2025 A Yopougon, Laurent Gbagbo relance le débat sur le mandat présidentiel ivoirien
samedi 16 août 2025 La CIE s’équipe en véhicules Kpandji, un savoir-faire industriel 100 % ivoirien
samedi 16 août 2025 Ukraine : Trump et Poutine en quête d’un compromis à Anchorage
samedi 16 août 2025 Le Bénin se prépare à rapatriement volontaire de ses ressortissants du Gabon
jeudi 14 août 2025 Paul Koffi Koffi présente les 100 jours cruciaux d’un président de la République
jeudi 14 août 2025 Côte d’Ivoire : le procureur appelle les médias à la responsabilité
jeudi 14 août 2025 BTS 2025 : le taux d’admissibilité atteint 40,48 % en Côte d’Ivoire
jeudi 14 août 2025 La CEI propose de tenir les législatives ivoiriennes le 27 décembre 2025
mercredi 13 août 2025 Ethiopie : le financement d’un méga-aéroport de 10 milliards de dollars prend son envol
mercredi 13 août 2025 Le PDCI dénonce une réunion d’information de la CEI relative aux prochaines élections législatives
mercredi 13 août 2025 CHAN 2024 : la CAF sanctionne le Kenya, la Zambie et le Maroc
mercredi 13 août 2025 La Compagnie ivoirienne d’électricité récompense l’excellence scolaire pour la 11ᵉ année consécutive