Il s’agira pour M. Gnassingbé de porter la question devant ses pairs de l’Afrique à l’effet de recueillir leurs orientations pour que l’Afrique parle désormais d'une seule voix sur cette question de la dette.
Les dirigeants africains devront parvenir à faire fléchir les institutions financières internationales pour l’assouplissement de leurs dettes.
« La dette africaine a été longtemps considérée comme une honte pour l’Afrique. Mais désormais, grâce à cette conférence, la question a été démystifiée et les conclusions auxquelles nous sommes parvenues montrent en fait que la part de l’Afrique dans cette problématique de la dette est minime », a soutenu le ministre de l'économie et des finances du Togo, Essowè Georges Barcola.
Pour sa part, la Commission de l’UA travaille pour que « le continent dans les décennies qui viennent ait une croissance de 7 à 10 % » pour « accélérer notre voie vers le developpement et réaliser notre agenda 2063 », a expliqué le directeur du Développement économique, de l'intégration et du commerce de la Commission de l’UA, Dr Patrick Ndzana Olomo.
« L’appel fort qui a été lancé ici, consiste à demander aux institutions panafricaines à œuvrer sans relâche pour appuyer les pays africains vers des institutions plus fortes », a-t-il poursuivi, ajoutant que « nous avons un consensus sur la nécessité de renforcer nos capacités en termes de mobilisation des ressources internes ».
A propos du cadre commun du G20, la conférence de Lomé a demandé des réformes en termes d’inclusion, d’accélération des processus d’adhésion et en termes de facilitation de l’accès aux financements et à la réduction de l’endettement des pays africains.
« C’est une prise de conscience d’une part et d’autre part le fait que l’on mette la question de la gestion de la dette à l’agenda politique de notre continent », a conclu le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekué.
AK/Top News Africa
Publié le jeudi 15 mai 2025